L’amour pour l’Italie, Carole Bouquet le découvre au détour des ruelles romaines lorsqu’elle tourne un film dans la Ville Éternelle. Elle a vingt ans et loue une petite maison pour l’occasion, plantant « des centaines de rosiers à rose jaune plate » confie t-elle au Figaro. Dans cet entretien riche consacré à l’île de Pantelleria, l’actrice revient sur les raisons qui la poussent à acheter une bicoque sur cette île volcanique entre terre, mer et montagnes. « Je rencontre cet architecte italien qui m’explique que l’île de Pantelleria, un rocher volcanique perdu entre la Sicile et la Tunisie, regorge de trésors. J’y suis allée » poursuit-elle, et c’est ainsi que débute son histoire. « Il y avait quatre murs. Aujourd’hui, un peu plus » s’amuse Carole Bouquet qui explique à quel point elle aime recevoir ses proches dans ce jardin secret qui a longtemps échappé au tourisme. De ce qu’elle appelle un lopin de terre, elle fait des vignes fructueuses tout comme son propre vin — à découvrir notamment chez Eataly, le Sangue d’Oro. Avec un grand-père et son petit fils, elle fait son propre passito, un vin doux issus de raisins rosés, séchés à l’air libre ou au soleil.
À TF1, Carole Bouquet fait visiter sa propriété le temps d’un reportage solaire au cours duquel on découvre sa maison en pierre et les tables dressées pour les déjeuners entre amis. On y déguste la spécialité de l’île, des raviolis à la ricotta au sel de mer. « J’aime l’Italie d’une façon qui n’est pas raisonnable du tout. J’ai besoin du sud, j’ai besoin de la Méditerranée pour des raisons d’identité », dit-elle. Et pour cause, Carole Bouquet maîtrise couramment la langue italienne depuis plus de vingt ans.