MEXIQUE : ON A TESTé LA NOUVELLE ADRESSE BIEN-êTRE LA PLUS INNOVANTE DE CANCUN

A part peut-être si l'on vit dans un bunker (et encore), nul ne peut ignorer la révolution wellness qui impacte, doucement mais sûrement, nos modes de vie ces dernières années. En particulier dans le secteur du voyage, où les retraites aux mille vertus se sont magistralement démocratisées. Pionnier du genre, le SHA Wellness après avoir prouvé le succès de ses méthodes à Alicante (ultra fréquenté depuis plus de 15 ans), vient d'inaugurer une nouvelle adresse au Mexique.

Le SHA Wellness Clinic Mexico a ouvert ses portes sur la plage de Cancun

Sur une plage paradisiaque de Cancun, se dresse donc, depuis janvier dernier, un colosse immaculé, qui imite, vu du ciel, la forme de l'ADN. Le décor est donc planté alors que je m'apprête à vivre, en condensé, leur programme Detox & Optimal Weight (comprendre en français “détox et poids optimal”). Ou quelques jours à suivre un régime précis, prendre part à une batterie de tests, de séances de sport, de protocoles de santé diverses et variés mais aussi de soins innovants convoquant la crème de l'high-tech. Le but? C'est sûrement Alejandro Bataller, Vice-président des lieux, qui l'exprime le mieux, “le SHA Wellness a été conçu pour rassembler, en un même lieu, tout ce qui se fait de mieux en matière de santé et de bien-être. Plus que l'idée d'assurer une longévité à toute épreuve, il s'agit plutôt de réussir à vieillir tout en conservant au maximum ses facultés physiques et mentales.” Vivre plus longtemps donc, mais surtout en s'assurant d'être au top de nos possibilités. Il convoque aussi une autre idée, qui chatouille un brin un certain hédonisme largement mondialisé, spécifiant: “Aujourd'hui, quand on part en vacances, on a tendance à se coucher plus tard, à abuser du soleil, à manger et à boire d'avantage, à paresser… Revenant parfois encore plus fatigués que l'on était au départ”.

Un programme alléchant, mais aussi un peu effrayant, alors que je n'ai pas fait de sport depuis 6 mois, que je ne dors surement pas assez et que j'ai un petit penchant pour les margaritas (autant celles que l'on mange que celles que l'on boit).

Premier check-up (et révélation): l'important n'est pas le poids qui s'affiche sur la balance mais de quoi notre corps est constitué

Chaque programme débute par une série de rendez-vous médicaux auprès de médecins, de nutritionnistes et d'infirmières. Moment fatidique, la pesée en bonne et due forme, se pratique, non sur une balance classique, mais sur une machine d'analyse de composition du corps. Debout, les bras écartés et les mains pressants deux petites manettes, le couperet tombe. Je pense bien sûr à me justifier, 11h d'avion gonfle fatalement un peu, puis je m'approche de cette période fatidique du mois et j'ai peut être terminé l'intégralité d'un gratin-dauphinois dans les airs. Le médecin balaye assez vite ces justifications douteuses. “L'important n'est pas le chiffre qui s'affiche, mais plutôt votre taux de muscle, de gras et d'eau qui constituent votre corps”. Aussi à poids égal, notre apparence diffère et c'est finalement, ce qui compte le plus. Au lieu de s'affamer, pour tenter d'arriver à un chiffre miracle, le mieux est encore de s'assurer que l'on gagne du muscle au détriment du gras. S'en suivent des exercices cognitives, des prises de sang (décryptées à la fin du séjour) et de tension. On mesure même le degrés de stress grâce aux battements du coeur et au microvariations du pouls. Le tout pour dresser un régime et un emploi du temps adéquate.

Un régime sur-mesure végétal en petites quantités

Sur place, la nutritionniste, en fonction des demandes proposent trois menus, allant du plus copieux (toute proportion gardée) au plus strict. Ce dernier recommandé pour favoriser la perte de poids (plus connu par les habitués sous l'appellation “kushi”) exclut le gluten, le sel, l’huile, les farines ou les fruits secs. Misant en prime sur des portions minces, il débute au réveil par une soupe miso (signature SHA), des crudités à tremper dans un dip sain (généralement du guacamole ou du houmous) et un petit bol de chia, de yaourt coco ou autre porridge saupoudré de matcha ou de baies. Le déjeuner et le dîner, en deux temps, sont le plus souvent constitués d'une petite salade ou d'un bouillon en entrée puis d'un plat veggie comme des légumes grillés sur une fine purée végétale, des galettes d'haricots ou du tofu. Du vinaigre de cidre peut se prendre en amont du repas. L'eau en revanche est proscrite. (La raison? Elle diluerait l'acide présent dans l'estomac qui facilite la digestion). Mais une infusion (comme au daikon ou au dashi) peut en revanche les achever. Je mentirais si je disais que j'ai toujours trouvé ça délicieux (même si globalement la plupart des recettes sont franchement satisfaisantes) ou que je n'ai pas eu parfois faim, mais le rythme soutenu des différents rendez-vous journaliers fait que l'on n'y pense finalement pas beaucoup.

Le fitness, étendard des lieux

En effet, je suis convoquée, chaque jour, à une dizaine de tête-à-têtes. A la salle de sport, une coach me demande quelles sont les parties du corps que je souhaite travailler : jambes, fesses, ventre, bras… Je m'y attèle, tout en admirant la mer, avant de finir la séance par des étirements profonds. Seule règle, ne pas travailler la même zone deux jours de suite et alterner les séries sur les machines et le tapis pour ne pas trop les subir. Plus distrayant, iCaros rappelant l'équipement d'un film digne de Mission impossible, permet de faire du gainage tout en “jouant” en réalité virtuelle. Un casque sur le nez, je prend donc place sur une sorte d'appareil qui pivote. Survolant les Dolomites ou pourchassant des requins sous l'eau, je fais donc travailler ma sangle dorsale et abdominale, tout en récoltant des points. L'exercice est assez fun, même s'il peut étourdir légèrement.

Des soins à la croiser de l'Orient et de l'Occident

Au sein de la clinique, l'espace est divisé en deux entre "l'Orient" ou "l'Occident" et autant de traitements qu'ils inspirent. Dans le premier, je profite de séances d'acuponcture. Sous des lampes chauffantes, les aiguilles placées des pieds à la tête en passant par les chevilles et le ventre, aident à améliorer le transite ou relâcher la pression. Je rencontre aussi un ostéopathe, qui rééquilibre ma posture. On me place sur le corps des compresses au gingembre detoxifiantes qui ont pour vocation d'améliorer la circulation et d'absorber les mauvaises toxines. J'assiste, à la nuit tomber à un exercice de respiration qui me fait plonger en un temps record dans les bras de Moprhée de retour dans ma chambre et dans l'après-midi à un bain sonore. Emporté par la vibration des bols tibétains, j'ai l'impression de planer, ni complètement réveillée, ni complètement endormie. Dans le second espace, j'ai des petits airs de déjà vues. La cure hydro-énérgétique rappelle les thalassos bretonnes. En trois partie, elle consiste en un bain bouillonnant (éclairé de différentes couleurs), d'un enveloppement aux algues dans une couverture chaude avant d'être rincé au jet froid (petit moment de solitude). Je glisse aussi mes jambes dans un pantalon gonflé d'air le temps d'une pressothérapie qui reprend le principe du drainage lymphatique. Moins plaisant, mais définitivement l'un des traitements phares, l'hydrocolonthérapie n'est pas en reste. Pas le plus agréable (et offrant également un autre petit moment de solitude), il consiste en un lavement, en circuit fermé, à travers le colon. Allégeant (fatalement), il me laisse un peu boudeuse (les résidus toxiques évacués pouvant "remonter" et donc me contrarier comme me l'explique le jour suivant l'acuponcteur). Il n'en demeure pas moins un outil clef pour améliorer le bon fonctionnement intestinal. La doctoresse l'assure, après 3 séances, un transit journalier peut se mettre en place. Et l'envie de bouder se dissipe avec l'idée qu'on évacue (au passage) les mauvaises énergies au sens propre comme au figuré.

Les protocoles minceurs innovants du SHA Wellness

Mais ce qui fait aussi l'un des attraits majeurs du SHA, est sa foule de protocoles innovants aux effets bluffants. A l'image du serum therapy, pratique très populaire aux US qui consiste à s'injecter, en intraveineuse, un concentré de minéraux, de vitamines et d'actifs dont la carnitine, favorisant l'élimination des lipides et donc maximisant les résultats sportifs (le composant resterait 1 mois dans l'organisme). Autre processus clef, le traitement Intensive Sculpting Body Wrap qui consiste à appliquer un gel liporéducteur (à base d'huile de graine de jojoba et d'huile de pépins de raisin) avant d'être enveloppé fermement. Des mesures effectuées au préalable prouvent ensuite qu'il fait immédiatement perdre plusieurs centimètres de tour de taille, de jambes et de bras. (Dans mon cas précis, j'ai perdu 7 cm au total ). Côté épiderme, la cellulite est gommée à l'aide de la technologie Icoone, une sorte de petit rouleau électrique qui escalade le corps en insistant sur les zones qui fâchent.

Soin anti-âge, consultation sexuelle… Une foule d'autres possibilités pour se sentir mieux

La perte de poids n'étant qu'un aspect, parmi tant d'autres potentiellement traitables sur place, les praticiens s'attèlent aussi à répondre à d'autres questions plus épineuses. Si le vieillissement cutanée est en ligne de mire, on peut, en parallèle s'offrir un soin ageless youth, alliant les cosmétiques d'iSClinical (référence absolue en la matière) et la technologie Indiba reconnue pour favoriser la régénération cellulaire. D'ailleurs la thérapie par cellules souches est le fer de lance de cette nouvelle adresse mexicaine. Tout comme les questions liées à la sexualité diverses et variées posées massivement par la clientèle. Une thérapeute reçoit en ce sens chaque voyageur où il est possible d'évoquer librement le désir, l'infertilité, la ménopause… Des traitements associés peuvent s'envisager, comme avec la machine Emsella qui muscle le périnée (améliorant le plaisir sexuel et en évitant sur la durée les fuites urinaires). Ce qui revient à s'assoir sur un siège vibrant pendant quelques minutes.

Et quand j'ai besoin de prendre de l'air, les moments de pause, me permettent de profiter du soleil au bord de la piscine, ou de partir, à bord d'un catamaran, admirer la faune marine dans les criques aux alentours. Au final, la perte de poids est restée légère, mais j'ai repris le contrôle d'un corps un brin délaissé. Me permettant de ressentir, les courbatures qui ravivent des muscles que j'avais presque oublié. Reprendre le fil d'une réflexion non obstruée par la caféine ou les lendemains où l'on a bu un verre. Sans eux, aussi, un sommeil plus profond, le teint réveillé et la peau plus tonique. Mais aussi et surtout avec l'envie sincère d'emporter dans mes valises quelques conseils bien avisés. Riche finalement du plus important, à savoir une occasion d'apprendre à mieux me connaître moi, pour rester maîtresse à bord, les années passant.

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